La fin de l’entreprise à Lachine

Durant les années 1970, l’entreprise acquiert des compagnies américaines de telle sorte qu’en 1972, elle emploie 7 500 personnes travaillant sur 24 sites, dont 19 au Canada, quatre aux États-Unis et un dans les Bahamas.

Durant les années 1970, l’entreprise acquiert des compagnies américaines de telle sorte qu’en 1972, elle emploie 7 500 personnes travaillant sur 24 sites, dont 19 au Canada, quatre aux États-Unis et un dans les Bahamas. À Montréal, la compagnie obtient des contrats pour les infrastructures destinées aux Jeux olympiques de 1976. Par la suite, faute de commandes, l’avenir de l’entreprise devient incertain. Quelques années plus tard, en 1981, après près d’un siècle d’opération sous le nom Dominion Bridge Company, l’entreprise prend la raison sociale d’AMCA International et déménage son siège social aux États-Unis. Elle demeure cependant en opération à Lachine jusqu’en 1998 et ce, malgré plusieurs changements de raisons sociales. Par la suite, l’usine de Lachine est acquise par le groupe ADF avec le support du Fonds de solidarité de la FTQ. En 2003, le Groupe ADF vend l’usine à Cintube, un ancien partenaire de l’entreprise. Cintube occupe toujours la partie sud du site, en bordure du Canal de Lachine. Cinq ans plus tard, Zhutzoo Electric Locomotive Company envisage de reprendre l’usine pour la transformer en chaîne s’assemblage de voitures de métro de Montréal.

Depuis, l’usage industriel sur le site est disparu. À ce jour, les espaces dégagés typiques de l’architecture industrielle et la hauteur des différentes composantes dictées par la production de gigantesques pièces d’acier n’ont pas su retrouver preneur pour maintenir l’usage industriel. Depuis, quelques tournages cinématographiques eurent cependant lieu sur le site et dans certains bâtiments.


Sources

Dominion Bridge Company, 1957, Nos premiers 75 ans, 1882-1957, Montréal : Dominion Bridge, 8 pages.

Gouvernement du Québec, 2013b, « Dominion Bridge Company Limited », Répertoire du patrimoine culturel du Québec – Culture et Communications Québec. En ligne : https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=9811&type=pge.

Gouvernement du Québec, 2013, « Usine Dominion Bridge Company », Répertoire du patrimoine culturel du Québec – Culture et Communications Québec. En ligne : https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=191122&type=bien.

Gris Orange Consultant inc., 2021, « Recherche historique – Étude de l’intérêt patrimonial, Partie I », Usine Dominion Bridge Company, décembre 2020 – février 2021 (non publiée).

Joncas, C.-H., 2014, « L’héritage de la Dominion Bridge : entre le matériel et l’immatériel », Spacing Montreal – History, 19 avril 2014. En ligne : http://spacing.ca/montreal/2014/04/19/lheritage-de-la-dominion-bridge-entre-le-materiel-et-limmateriel/.

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